samedi 17 mars 2007

Contribution de Pascal Hassenforder

"Depuis peu adhérent au PS, je prends aujourd’hui ma plume pour vous faire part de mon sentiment sur la campagne en cours. Mon avis ne vaut certes pas grand-chose mais j’ai l’impression qu’il sera partagé par beaucoup qui, comme moi, ont un grand Désir d’Avenir ou, plus généralement, de justice sociale et d’humanité.

Avant de prendre la décision de devenir militant socialiste j’avais entendu et lu bien des choses sur le PS, certaines fois avec humour, d’autres fois plus sérieusement, dans les médias ou parmi mes connaissances, à propos des différents courants, points de vue et alliances qui y coexistaient, s’entrelaçaient, se combattaient parfois, avant, pour certains, de triompher ou de disparaître. Presque de quoi faire de nos amis les Verts un symbole de parti uni, m’avait-on dit un jour …

Devenu militant, et comme beaucoup ici tout à fait convaincu par le discours de Ségolène Royal, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’en règle générale, au niveau local, et malgré quelques errements tout à fait minoritaires, tous au PS semblent désormais aller dans le même sens pour aider NOTRE candidate à accéder à la magistrature suprême, après de trop longues années de dérives droitières. Je sens même un enthousiasme de plus en plus grand, et c’est bien ainsi.

Mais, et j’en viens là à ce qui a motivé ma prise de parole virtuelle, je suis déçu, triste et pour tout dire en colère de l’attitude de certaines figures, ou d’anciennes figures, du Parti Socialiste. Par calcul, par frustration, par appât du gain ou par manque d’honnêteté politique, ils claironnent partout et de plus en plus fort leur opposition malsaine à Ségolène Royal, au risque de mettre en difficulté non seulement la candidate régulièrement désignée mais aussi le parti dans son ensemble, pour ne pas dire la gauche.

Pourquoi ces gens qui ont accédé à des postes à responsabilité au sein de PS ou du gouvernement et qui ont eu la confiance des militants me paraissent-ils si éloignés des valeurs de la gauche ? Au nom de quelle haine ou rancœur, pourquoi, ou pour qui, tentent-ils ainsi de faire perdre ce qui était leur propre camp ? Pensent-ils, à l’instar des "personnalités" comme Pascal Sevran ou Roger Hanin, pouvoir profiter d’une position intéressante en cas de défaite de Ségolène Royal comme, quelques années plus tôt, ils profitaient de l’ascension de la Roche de Solutré ?

J’admire ceux, parmi les candidats à la candidature, les figures historiques ou les partisans du non, qui, imitant ainsi la plupart des militants, ont su faire fi de divergences parfois assez profondes pour affirmer, ensemble, que le plus important était aujourd'hui de faire gagner Ségolène Royal et la gauche. Quant aux Allègre et autres Besson, je n’ai pas besoin d’être encarté depuis trente ans pour constater qu’ils n’ont de socialistes que le nom."

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