mercredi 7 mars 2007

Parlons "d'Alstom"

• Jusqu’à hier, Nicolas Sarkozy nous expliquait que l’Etat n’avait
pas à intervenir dans le dossier Airbus.
• Face à la mobilisation, le ton s’adouci et on envisage de faire
quelque chose.
Et de mettre en avant le cas d’Alstom, soit disant sauvé par les
bons office de Nicolas Sarkozy alors Ministre de l’économie. Il y a
pourtant beaucoup de chose à dire sur le "cas Alstom".
 Ce que Nicolas Sarkozy prétend
• "Grâce à mon action au ministère de l’économie en 2004,
l’Etat a investi dans le capital d’une grande société en
difficulté pour la sauver et s’en est retiré 2 ans plus tard,
une fois les problèmes résolus, avec une plus-value de 1,2
milliards d’euros."
 Mais Nicolas Sarkozy n’a pas sauvé Alstom
• L’Etat s’est contenté d’accompagner le plan de
restructuration
• Une fois le plan exécuté, il a revendu 21 % du capital
d’Alstom, redevenu rentable, à son grand ami Bouygues… Et
oui, il a dégagé une plus value, mais sur le dos des salariés.
Car cela a été une véritable purge.
 Ce que les salariés d’Alstom ont subi
• La suppression de 12 000 emplois en 2 ans
• Un gel des salaires en 2004 et une très faible progression en
2005
• Un recours accru à l’intérim même lorsque les commandes
reprennent et que l’activité augmente
 Bilan : dans le dossier Alstom, Nicolas Sarkozy a transformé
l’Etat en fonds de pension : mettre des billes dans une
entreprise en difficulté, mettre des salariés sur le carreau, et
revendre avec une plus-value. Ce n’est pas notre conception
de l’intervention de l’Etat, et ce n’est pas ce qu’attendent
les syndicats.

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