dimanche 28 octobre 2007

Ségolène Royal rencontre Cristina Fernandez, candidate à la présidentielle argentine

AFP - Samedi 27 octobre, 22h36

BUENOS AIRES (AFP) - L'ex-candidate socialiste à la présidentielle française, Ségolène Royal, s'est félicitée samedi à Buenos Aires de sa rencontre la veille avec la première Dame argentine, candidate à la présidentielle de dimanche en Argentine, en qui elle a trouvé une femme "très déterminée et très mobilisée".

Mme Royal, a eu un entretien d'une heure avec la sénatrice Cristina Fernandez de Kirchner, épouse du président sortant Nestor Kirchner, qui se présente dimanche au premier tour de la présidentielle.

"J'ai trouvé une femme très déterminée, très tonique, très mobilisée", a déclaré dimanche l'ancienne candidate socialiste, devant plusieurs journalistes français.

Mme Royal a indiqué qu'elles avaient partagé leur expérience de femme et de candidate, et évoqué le problème de "la conciliation entre l'exercice du pouvoir et la féminité". Sur ce dernier point, Mme Royal a souligné les critiques dont avait été l'objet la première dame argentine, allant même jusqu'à une "remise en cause de sa compétence économique" alors que c'est pour elle une "préoccupation majeure".

La sénatrice Cristina Fernandez, femme élégante et toujours impeccablement maquillée est souvent critiquée pour sa coquetterie. "Ce n'est pas parce qu'on fait une campagne électorale qu'on doit se vêtir de haillons", a expliqué Mme Fernandez, citée par Mme Royal. "J'ai trouvé fort de sa part cette féminité assumée", a indiqué la socialiste française.

"Elle est en train d'inventer une nouvelle alliance entre la capacité à exercer une autorité (...) et à garder en même temps sa féminité", a-t-elle encore dit, soulignant que "cette exigence (était) très originale".

Les deux femmes s'étaient déjà rencontrées en février à Paris lors d'une visite en France de la candidate argentine. L'ex-candidate socialiste a précisé qu'elle ne prévoyait pas de rencontrer les autres candidats à la présidentielle, dont la députée Elisa Carrio, soutenue par le Parti socialiste argentin, mais que rien n'était exclu.

Mme Royal doit quitter Buenos Aires lundi à destination du Chili où elle doit rencontrer la présidente Michelle Bachelet, avant de regagner Paris.

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