mercredi 27 février 2008

Ségolène Royal propose trois mesures sur le pouvoir d'achat

Reuters - Mardi 26 février, 21h04PARIS (Reuters) -

Ségolène Royal a appelé mardi Nicolas Sarkozy à reprendre contact avec la réalité de la vie quotidienne des Français et à adopter une politique efficace pour défendre leur pouvoir d'achat.

"Ce que les gens attendent maintenant avec colère c'est que le président de la République soit efficace par rapport à ce qu'il a promis, c'est-à-dire la hausse des salaires et des petites retraites et surtout la défense du pouvoir d'achat, or les prix flambent", a déclaré sur RTL l'ancienne candidate socialiste à l'Elysée.

Sur France 2, Ségolène Royal a proposé par la suite trois mesures pour faire face à la hausse des prix.

"Premièrement, lorsque le prix de l'essence augmente, il faut baisser les taxes sur l'essence", a-t-elle dit.

"Lorsque le prix des produits alimentaires augmente, il faut baisser la TVA sur les produits alimentaires et enfin il faut contrôler de toute urgence les marges des grandes surfaces", a-t-elle ajouté.

Selon elle, les prix sont supérieurs aux prix européens, signe que "quelque chose ne vas pas" dans ce domaine. "Ce qui ne va pas, c'est la loi Raffarin qui protège les grandes surfaces", a-t-elle précisé, évoquant des "ententes" entre les grandes surfaces aux dépens des consommateurs."

Sur RTL, Ségolène Royal avait estimé que c'était aujourd'hui le fait "de pouvoir manger correctement plusieurs repas par jour qui est menacé dans beaucoup de familles à revenus moyens et modestes.3

"C'est ça qui appelle aujourd'hui de Nicolas Sarkozy des actions efficaces", a-t-elle poursuivi.

La présidente de la région Poitou-Charentes n'a "pas vraiment constaté" que les heures supplémentaires défiscalisées, présentées par le gouvernement comme l'une des solutions "marchaient du tonnerre".

"Je pense qu'il faudrait que Nicolas Sarkozy reprenne contact avec la réalité de la vie quotidienne", a-t-elle dit.

Selon Ségolène Royal, la séquence du Salon de l'agriculture, où le chef de l'Etat insulte un visiteur refusant de lui serrer la main "serait passé plus inaperçue s'il y avait des résultats en politique".

"Un dérapage verbal violent comme celui-ci n'est pas conforme à l'idée que je me fais du rôle du président de la République", a-t-elle ajouté.

Laure Bretton

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