Parlons des "parachutes dorés"
Repères : ces primes à l’échec qui font scandale
• EADS-Airbus / Noël Forgeard
→ 10 000 suppressions d’emplois
→ un parachute doré de 8,5 millions d’euros (+ 2,5 millions
d’euros de bénéfice suite à l’exercice de stock option avant
l’effondrement du cours de l’action EADS)
• Alcatel-Lucent / Serge Tchuruk
→ 12 500 suppressions d’emplois
→ un parachute doré de 5,7 millions d’euros
La responsabilité du gouvernement
• Chez Airbus, en amont de la crise
→ Noël Forgeard a été imposé à la tête d’EADS par le
gouvernement Raffarin
→ En tant qu’actionnaire, l’Etat n’a pas fait preuve de la
vigilance qui aurait pu prévenir les excès de Noël Forgeard
• Le gouvernement n’a pas fait jouer à l’Etat son rôle régulateur
→ En tant qu’actionnaire d’EADS, l’Etat a été informé et a
approuvé le versement des 8,4 millions d’indemnité de
départ à Noël Forgeard
→ La loi Breton de 2005 est totalement insuffisante :
► Elle proclame la transparence des rémunérations sans se
donner les moyens d’une véritable effectivité
► La rémunération des dirigeants est certes incluse dans les
"conventions réglementées" des entreprises soumises à
l’approbation des actionnaires, mais ces documents sont
votés globalement, sans qu’un véritable contre-pouvoir
ne s’exerce sur les dispositions précisément relatives à la
rémunération des dirigeants.
Ce que nous proposons
• La loi encadrera précisément le montant et les conditions de
rémunération des dirigeants
→ ex : pondération en fonction du nombre d’emplois créés, de
l’évolution du chiffre d’affaire…
• Publication, par les groupes, d’une fourchette entre les
rémunérations les plus basses et les plus hautes en leur sein
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