vendredi 10 avril 2009

nouveau site

Il y a une quinzaine de jours, j’ai créé ce blog afin d’animer notre comité. Cependant, très vite, j’ai senti les limitations de ce système et j’ai donc décidé de passer d’un blog à un système de gestion de contenu, qui me semble beaucoup plus adapté à nos objectifs.

J’ai donc opéré une migration vers un système de gestion de contenu (pour ceux que ça intéresse, c’est le CMS Joomla). Nous aurons ainsi une plus grande liberté. Par exemple, je pourrai modifier à volonté l’apparence visuelle, ou encore créer une partie privée, que seuls les membres du comité pourront visualiser. N’hésitez donc pas à vous y créer un compte !

J’ai également offert à notre site un vrai nom de domaine, de telle manière que vous n’ayiez plus à changer chaque fois vos favoris. L’adresse définitive est donc:

http://www.desirsdavenir70.fr

Rendez-vous y dès maintenant. Vous ne serez pas dérouté, j’ai mis en place à peu près la même interface que dans ce blog.

Amitiés,

L’administrateur de www.desirsdavenir70.fr

dimanche 29 mars 2009

Nouveau blog

Bonjour à toutes et à tous,

il est temps de passer le témoin!
Cette adresse, créée le 21/04/06, disparaitra bientôt, après 30 000 lectures provenant de près de 100 pays différents.
Une nouvelle organisation de désirs d'avenir 70 se met en place, ainsi qu'un nouveau blog, orchestré par un autre Benoît, à consulter sur http://da70.wordpress.com

lundi 2 février 2009



Chères amies, chers amis,

J'étais invitée au Forum social mondial de Belém la semaine où, en France, des centaines de milliers de manifestants ont clamé, eux aussi, leur colère et leur désir d'une alternative au système qui a plongé la planète dans une crise globale de civilisation.

Dès 2001, à Porto Alegre, les altermondialistes ont affirmé les premiers qu'un autre monde était possible. A l'époque, beaucoup les raillaient au nom d'une mondialisation financière forcément heureuse... Ils avaient un temps d'avance et des refus essentiels: contre la soumission aux forces aveugles du marché et du profit à court terme, contre la destruction de l'environnement et l'exploitation des travailleurs.



Ce qui se passe aujourd'hui confirme les mises en garde des altermondialistes. La tenue du forum aux portes de l'Amazonie, lieu emblématique des dangers qui menacent les équilibres écologiques de la planète, pose avec force cette question urgente: quel autre modèle de développement pour que la crise ne soit pas une catastrophe subie mais l'occasion de faire naître un ordre juste et de nouvelles règles morales ? Le président brésilien Lula l'a proclamé dans le meeting immense qu'il a tenu avec les présidents du Venezuela, de la Bolivie, de l'Equateur et du Paraguay: "Il semblait que les pays riches savaient ce qu'ils faisaient et que nous, nous étions incompétents. Aujourd'hui, c'est leur crise, pas la nôtre. Le dieu marché s'est écroulé faute de responsabilité et de contrôle."

Une chose m'a frappée à Belém: il n'y a pas de barrière infranchissable entre ces trois composantes que sont la gauche de gouvernement, les mouvements sociaux qui luttent sur le terrain, et ce qu'on appelle en France l'extrême gauche. Bien sûr, la critique est parfois vive, mais dans l'ensemble sans sectarisme stérile. Ici, on s'écoute. Ici, on argumente. Des ONG de tous les pays, des militants politiques et syndicaux, des élus, des religieux engagés aux côtés des plus pauvres se retrouvent dans les forums dans le respect de leurs différences. Les jeunes sont massivement présents, le dialogue entre générations fonctionne, alliant transmission et rénovation de l'action politique. Les confédérations syndicales brésiliennes participent activement aux débats. Des militants de la CUT (le principal syndicat brésilien) m'ont dit les relations fraternelles nouées avec les syndicats français aux heures sombres de la dictature militaire.

A Belém se renforcent toutes les résistances contre "l'économie de casino". "C'est bien plus sérieux que Davos", m'a dit Lula lors de notre rencontre, vendredi matin. Il m'a présenté Dilma Rousseff, qu'il soutient pour l'élection présidentielle de 2010. Jadis emprisonnée et torturée par le régime militaire, elle est aujourd'hui l'équivalent d'un Premier ministre. Dilma est une de ces femmes brésiliennes qui occupent aujourd'hui des responsabilités de premier plan. Ana Julia Carepa, par exemple, ancienne militante syndicale et gouverneure de l'Etat amazonien du Para, qui m'a longuement parlé de son action contre le capitalisme sauvage et pour une croissance durable de l'Amazonie. Lula m'a dit aussi à quel point les mouvements sociaux sont nécessaires pour rappeler les gouvernements à leurs devoirs. Ici, le dialogue est constant, même s'il n'est pas de tout repos. Ce pouvoir-là n'est pas déconnecté de la société. Et cette société sait que ses dirigeants comprennent ses difficultés et se battent, à l'écoute des citoyens, pour améliorer la vie de tous.



Ségolène Royal

dimanche 25 janvier 2009

Grève du 29 janvier : Communiqué commun des Fédérations de l'Education

Communiqué commun FAEN, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education, UNSA-Education

Les fédérations de l'Education, FAEN, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education, UNSA-Education, appellent les personnels de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que de la Jeunesse et des Sports à participer massivement à la grève et aux manifestations le 29 janvier aux côtés des autres salariés du privé et du public.

Cette journée doit également être pour eux l'occasion de donner un prolongement unitaire à leurs luttes et de porter avec force une nouvelle fois leurs revendications :

- contre les suppressions de postes et la remise en cause du service public d'éducation et de recherche ;
- pour une école assurant la réussite de tous les jeunes ;
- pour leurs salaires, leurs statuts et la revalorisation de leurs métiers.

samedi 24 janvier 2009

Changer de modèle économique : du local au global

Chères amies, chers amis,

Aujourd’hui, j’ai présidé, à la Maison de la région Poitou-Charentes, une conférence sociale réunissant les entreprises et les salariés (et leurs organisations syndicales et professionnelles), ainsi que les acteurs de l’économie sociale et des représentants des comités d’entreprises.


Nous avons adopté un plan d’actions dans le cadre de cinq priorités (pour consulter le détail, rendez-vous sur le site de la Région) :
  • Soutien à l’activité économique avec 83 millions d’euros d’investissement en Région et 50 millions pour le financement des entreprises ;
  • Création de 4 700 stages de formation et la création de 300 emplois pour ceux qui en ont le plus besoin ;
  • Mise en place d’aides à la mise en œuvre de véhicules à un euro par jour pour les salariés d’entreprises volontaires de la région, ainsi que pour les stagiaires de la formation professionnelle, avec 2 000 premiers bénéficiaires dès 2009 ;
  • Renforcement du dialogue social par une aide aux comités d’entreprise des sites industriels en difficulté économique et la création de comité de bassins d’emplois ;
  • Soutien aux filières qui innovent et s’engagent dans le développement de la croissance verte pour créer les emplois de demain (filière bois, filière sur l’énergie renouvelable avec le plan photovoltaïque, la filière de l’agriculture biologique, l’écotourisme).

Dès demain, j’irai sur le terrain constater la bonne mise en œuvre de ces efforts de la Région en faveur de l’emploi, en me rendant à Parthenay dans les Deux-Sèvres. Après une rencontre avec les petits producteurs agricoles sur le marché, je rendrai visite à des créateurs d’entreprises grâce aux Bourses régionales Désir d’entreprendre.

Dans le même esprit, je présiderai lundi la Commission permanente du Conseil Régional qui sera consacrée au développement de l’apprentissage, à la création du service public régional de la formation professionnelle et à la mise en œuvre de l’ambitieux plan régional de développement du photovoltaïque.


Cet engagement de la puissance publique au niveau régional est indispensable mais ne suffit pas. La crise économique et financière que nous traversons nécessite une réflexion globale sur le système capitaliste tel qu’il fonctionne – ou plutôt dysfonctionne.

C’est le sens du déplacement d’étude à Belém au Brésil que je vais effectuer de mercredi à lundi pour participer au Forum social mondial, à l’invitation du Recteur de l’Université de Belém (ce déplacement est financé sur fonds privés et personnels, c’est-à-dire ni par la région Poitou-Charentes ni par Désirs d’avenir).


Depuis le premier Forum social mondial à Porto Alegre en 2001, la réflexion sur un autre monde possible est impérative. J'ai d’ailleurs accueilli dans ma Région, à deux reprises, les universités d'été d'Attac parce que je crois salutaires ces débats et ces échanges dont les militants altermondialistes ont pris l'initiative contre la pensée dominante il y a une dizaine d'années et aujourd'hui en déroute.

J'ai toujours été et je suis plus que jamais convaincue qu'on ne peut pas rebâtir une proposition alternative et crédible aux désordres actuels du monde sans être à l'écoute de tous ceux, sans exception, et en particulier des militants, des associations, des citoyens qui s'engagent sur le terrain, qui résistent à la folle logique du profit à tout prix, qui inventent d'autres façons de poser les bonnes questions et d'autres façons de faire.

La 8ème édition du Forum Social qui se tient à Belém revêt une importance particulière, non seulement parce cette grande rencontre revient dans le pays fondateur qui lui donna son impulsion originelle, mais également parce que l'état du monde (en proie à une crise financière, économique, sociale, écologique, politique, morale...) témoigne dramatiquement de l'échec des politiques ultra-libérales et de l'idéologie qui fut celle de la révolution conservatrice dont on voit aujourd'hui les dégâts planétaires.



Un cycle se clôt


A nous de faire que celui qui s'ouvre, au-delà des promesses sans lendemain de moralisation superficielle, remette réellement les choses d'aplomb en redonnant aux citoyens un vrai pouvoir de décision sur le destin collectif.

Le Brésil et le travail conduit par le président Lula permettront, sur place, d’approfondir deux idées :

  • C’est un laboratoire de pratiques politiques innovantes (dont le Budget participatif créé à Porto Alegre, très largement mis en pratique dans tout le pays, et que j’ai repris en Poitou-Charentes au travers du Budget participatif des lycées) dont certaines peuvent être reprises en France.
  • C’est un grand pays, non pas émergent mais émergé, qui comptera de plus en plus dans les nouveaux équilibres du monde.

Plusieurs sujets abordés par le Forum social de Belém seront, à mes yeux, majeurs :

  • La crise alimentaire ;
  • Les biens publics dont l'accès libre doit être garanti à tous (l'eau, la culture, l'éducation, le net, etc.) avec, entre autres, le problème du brevetage du vivant ;
  • La lutte contre l’esclavage moderne avec une charte d’engagement signée par quatre états brésiliens dont le Para, la région dont Belém est la capitale, qui en détient le triste record (notamment dans les grandes propriétés agricoles) ;
  • La situation et l’avenir de l’Amazonie (une journée lui sera dédiée) au travers de trois dimensions : le changement climatique, la biodiversité et le respect des peuples indiens.

Tous ces sujets sont un concentré des grandes questions de la mondialisation marchande et du productivisme court-termiste à l'opposé d'un développement respectueux des équilibres écologiques.

Et puis, enfin et toujours, la démocratie participative sera au cœur du Forum : de l'élaboration des décisions ("partager les décisions pour prendre les bonnes", disons-nous en Poitou-Charentes) au contrôle citoyen de l'application des politiques publiques (rendre des comptes). Je suis d’ailleurs fière que le travail de la Région Poitou-Charentes sur la démocratie participative ait été labellisé dans le cadre de « 2009 année de la France au Brésil » par le comité franco-brésilien d’organisation.

Voilà en quelques mots les raisons de mon déplacement d’étude au Forum social mondial de Belém.

Mais je vous rendrai compte bien sûr au fur et à mesure les débats qui s’y tiendront et les entretiens que j’y aurai (à commencer, dès mon arrivée, par un rendez-vous avec le président du Parti des travailleurs du brésil, Ricardo José Ribeiro Berzoini).


Cordialement,

Ségolène Royal

dimanche 18 janvier 2009

Voyage à Washington




Chères amies, chers amis,

Je pars aujourd'hui à Washington, où je resterai jusqu'au 21 janvier.
Je me rends dans la capitale américaine, entre autres pour assister à l'investiture de Barack Obama.

L'Inaugural Address d'un président des États-Unis, plus encore que le discours délivré à l'annonce de sa victoire, est le moment où il définit la signification de son élection. Mesurer la portée de cet évènement est essentiel à qui veut comprendre les Etats-Unis d’aujourd’hui, la situation mondiale et, comme en miroir, notre rôle, à nous Français et Européens.

Il ne suffit pas de dire que, par la couleur de sa peau, Barack Obama symbolise la réconciliation « raciale. » Il s'agit plutôt de comprendre pourquoi la réconciliation des États-Unis avec eux-mêmes a toujours dû passer par la réconciliation entre les différentes communautés, depuis le « péché originel » de l’esclavage.

Cette réconciliation est déjà en marche. Par un recours constant à la démocratie participative, Barack Obama est parvenu à toucher tous les Américains, par delà leurs appartenances raciales, sociales ou religieuses. Il a ainsi contribué à vivifier une démocratie américaine pervertie par la collusion entre intérêts économiques et politiques que l’administration Bush entretenait sciemment.

Cette réconciliation a aussi des prolongements politiques et économiques, déterminants dans le contexte actuel de crise. Barack Obama a redonné au pouvoir politique une légitimité qui, de Reagan à Bush, lui avait été trop souvent déniée. Il pourra ainsi s'appuyer sur l'État central pour relancer et réguler l'économie américaine. Certes, il y a du Lincoln et du Martin Luther King dans Obama, mais encore du Franklin Roosevelt.

Sur le plan international, son élection a levé un verrou et, dans une certaine mesure, élargi l’univers des possibles. Elle rend enfin envisageable l’idée d’une réconciliation des Etats-Unis avec le monde et ouvre ainsi la voie à une résolution commune des grands défis de notre temps. Crise économique et sociale planétaire, crise environnementale qui menace la survie même du genre humain, crise énergétique, crise des matières premières, crise alimentaire, crise militaire au Moyen-Orient : rarement plus qu'en ce début de 21e siècle, l'humanité n'a pris conscience d'habiter le même monde, et rarement la nécessité de son unification ne s'est faite sentir avec autant d'urgence.

Comme je l’écris dans Si la gauche veut des idées, la « mondialisation » est contradictoire : entre une interdépendance économique et financière d’un côté et une intégration politique inexistante de l’autre. La question de ce siècle est donc celle de la cohérence à inventer entre mondialisation économique et nécessaire mondialisation politique. Pour la France et l'Europe, la question se décline : quelle serait leur place dans cette mondialisation politique ? Une chose est certaine : les Etats-Unis ne pourront agir seuls.

Pour l'Europe, je tire une recommandation : engager une nouvelle étape de notre intégration, pour qu'un jour nous puissions parler au reste du monde d'une seule voix, plutôt que de dialoguer de manière dispersée avec des partenaires différents, comme nous le faisons encore trop fréquemment.

Pour la France, j'en tire deux perspectives. D’une part, reprendre l'initiative de l'intégration européenne. D’autre part, diversifier nos amitiés. Nous devons ouvrir un dialogue constructif avec l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Inde, la Chine, le Moyen-Orient. En me rendant au Chili, au Proche-Orient et en Chine pendant la campagne présidentielle, en me rendant depuis en Argentine, en Inde et au Maroc, j'ai tenté, à ma mesure, de montrer cette préoccupation.



L’investiture de Barack Obama sera l’occasion, pour moi, de me rendre dans les différents lieux de Washington symboliques de l’histoire politique américaine. Je serai accompagnée par M. Christian Monjou, spécialiste de l’histoire des Etats-Unis et des relations franco-américaines.
Ainsi, je compte visiter :

Le Lincoln Memorial

Abraham Lincoln, l’homme de la Proclamation d’émancipation des esclaves noirs (1863), garant de l’unité américaine pendant la Guerre de sécession, est une des figures historiques dont se réclame Barack Obama. Le mémorial qui lui est dédié est un lieu particulièrement symbolique : Martin Luther King, autre inspirateur du nouveau Président, y prononça son célèbre discours « I have a dream » (1963). Un concert s’y tiendra à l’occasion des cérémonies d’investiture, autour du thème de l’unité (« We are one »).

Franklin Delano Roosevelt Memorial

"FDR" est l’homme du New Deal et de la lutte contre la Grande dépression qui suivit la Crise de 1929. Un message politique : la réaffirmation du rôle de l’Etat pour assurer la prospérité économique des Etats-Unis. Une actualité immense…

Smithsonian American Art Museum

L’identité politique américaine et ses mythes fondateurs à travers les tableaux du Musée d’art américain : Indian Gallery (George Catlin), Cape Cod Morning (Edward Hopper)…

Résidence de Georges Washington à Mont Vernon

Premier Président des Etats-Unis, Washington est un des Pères fondateurs de la nation américaine. Sa résidence abrite encore aujourd’hui les clés de la Bastille, symbole de l’ancienneté des liens entre la France et son pays.



Au cours du déplacement, j’aurai également des contacts destinés à évoquer la situation économique et sociale. Des entretiens avec des experts ayant travaillé sur la relance de l’économie américaine sont notamment organisés par M. Philippe Aghion, professeur d’Economie à l’Université Harvard. Je rencontrerai par ailleurs des chefs d’entreprise français installés aux Etats-Unis.

Les rencontres suivantes sont prévues :

Entretien avec le Président du German Marshall Fund (GMF)

Le GMF est un des grands think tanks américains. Promoteur d’une meilleure coopération et d’une plus grande compréhension entre les Etats-Unis et l’Europe. Un pont entre nos deux continents.


Participation à la journée Matin Luther King, dédiée au bénévolat

Washington est l'une des villes américaines où les inégalités sociales sont les plus criantes. Il sera particulièrement utile de voir comment travaillent les associations et les acteurs sociaux dans les quartiers déshérités de la capitale. Seront organisées :

• Une rencontre avec une association de quartier (Bibliothèque Martin Luther King), à l’occasion d’une distribution d’aide alimentaire à laquelle participera le Maire de Washington, M. Adrian Fenty.

• Une réunion de travail avec quatre associations investies dans l’animation sociale et l’« organisation de communautés » (community organizing). Inspirée de l’action et de la méthode de Saul Alinsky, cette forme d’intervention sociale vise à renforcer la capacité des habitants de quartiers populaires à agir sur leur vie et redevenir maître de leur destin. Elle a profondément influencé Barack Obama, qui fut lui-même community organizer dans un quartier noir de Chicago et Hillary Clinton, qui rédigea un mémoire sur les travaux d’Alinsky.



Amicalement,




Ségolène Royal

lundi 22 décembre 2008

Continuons à nous rassembler


Chères amies, chers amis,

En cette fin d'année, je voudrais vous souhaiter à chacun et à chacune des heures de bonheur, un bon repos, de l'affection avec celles et ceux qui vous sont chers.

Je vois et je sais le désarroi de nombreux d'entre vous, par vos appels, vos courriers, vos emails, car vous avez combattu avec courage et générosité. Vous m'avez soutenue avec la formidable équipe que j'ai mise en avant, pleine de talent et de potentiel pour l'avenir.

Merci du fond du coeur pour votre soutien indéfectible et chaleureux. Nous sommes majoritaires dans le parti et nos idées finiront par triompher parce qu'elles vont dans le sens de l'histoire.

Continuons à nous rassembler et à travailler.

Venez nombreux aider et soutenir Désirs d'avenir. Il y a tant de choses à faire ensemble.

Très fraternellement,



Ségolène Royal


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samedi 29 novembre 2008

Black out au PS sur les chiffres de l'élection de Martine Aubry

Après recomptage, l'écart en faveur de la maire de Lille est passé de 42 à 102 voix, mais impossible d'avoir les résultats détaillés.

Dans une section socialiste de Marseille le 20 novembre (Jean-Paul Pelissier/Reuters).

Samedi 22 novembre, 5h40 du matin, les journalistes reçoivent par e-mail les résultats fédération par fédération du second tour du scrutin pour le premier secrétaire du PS, soit 7h40 après la clôture des votes en France métropolitaine. Martine Aubry devance Ségolène Royal de 42 voix.

Tollé chez les royalistes, qui crient au "vol", réclament un "nouveau vote" et menacent d'aller en justice. C'est finalement la commission de récolement qui examine les litiges lundi et mardi. Et le conseil national acte mardi soir les travaux de cette commission, qui accroît encore l'écart en faveur de la maire de Lille et confirme donc sa victoire:

La question est sur les lèvres de nombreux journalistes à peine le vote du conseil national passé: de quelles sections proviennent ces 60 nouvelles voix d'écart? En guise de réponse, l'un des principaux soutiens de Martine Aubry éclate de rire...

"C'est la majorité politique qui a tranché, pas les règles juridiques"

Les jours passent, et toujours pas trace des résultats fédération par fédération du second tour corrigés par la commission de récolement. Contacté ce vendredi par Rue89, le service de presse du Parti socialiste est peu bavard: "On ne les a pas." Les aura-t-on un jour? "On ne sait pas."

Le camp Royal non plus ne sait pas s'il les aura un jour. Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir et l'un des treize membre de ladite commission, ne s'en offusque plus qu'à moitié:

"Vous n'imaginez pas dans quelles conditions on a travaillé, on n'avait même pas les copies des PV de toutes les fédérations avant la commission de récolement. C'est la majorité politique qui a tranché, pas les règles juridiques. Voilà la vérité historique, on ne saura jamais qui a gagné."

"Le vote du 21 novembre restera pour toujours entaché d'un soupçon"

Soutien de Bertrand Delanoë, Pierre Moscovici ne disait pas autre chose sur son blog au lendemain du conseil national, mais lui a tout de même voté en faveur des conclusions "politiques" et "conventionnelles" de la commission de récolement:

"Nous n'avions hier le choix qu'entre des inconvénients. L'inversion du résultat n'était pas justifiable. Un nouveau vote aurait encore dégradé le climat, déjà irrespirable, dans lequel nous vivons. La menace judiciaire était, est toujours insupportable, invivable. (...)

Il fallait donc prendre acte du résultat, politique, de la commission de récolement, qui a conventionnellement donné 102 voix d’avance à Martine Aubry. Le vote du 21 novembre restera pour toujours entaché d'un soupçon, mais le conseil national devait prendre ses responsabilités."

"Ils n'existent pas! Il n'y a que les journalistes pour y croire"

Plus direct encore, mais planqué derrière un anonymat réclamé, un des camarades ralliés à Martine Aubry sur le tard se gausse qu'on l'on puisse chercher à connaître aujourd'hui ces résultats:

"Ils n'existent pas! Il n'y a que les journalistes pour croire qu'il y a eu une vraie commission de récolement..."

Egalement joints par Rue89, Daniel Vaillant, président de la commission, ainsi que Kader Arif et Bruno Le Roux, représentants de la direction du parti au sein de la commission, n'ont pas répondu aux messages laissés sur leur téléphone portable ou à leur assistant.

Seul un très proche de Martine Aubry a accepté ce vendredi de nous envoyer les résultats corrigés par e-mail, "mais plutôt ce soir". A cette heure, toujours rien, malgré plusieurs rappels et messages restés sans suite.

Jean-Pierre Mignard endosse de nouveau ses habits d'avocat de Ségolène Royal, qu'il est dans la vie, pour s'indigner encore une fois de l'absence générale de transparence sur ce vote:

"Nos concitoyens doivent être certains que les partis politiques à qui on donne de l'argent public agissent conformément à la loi."

samedi 22 novembre 2008

Un sport de Gentlemen?

Quoiqu'il arrive dans les prochains jours, le fait politique de ce congrès aura été l'affirmation progressive et hier soir la victoire d'une profonde volonté de renouvellement de la gauche et du PS. Après avoir été désignée à la présidentielle, être arrivée en tête de toutes les motions, du 1er tour de l'élection de Premier secrétaire, Ségolène Royal sans aucun nouveau soutien, sans ralliement, a pu atteindre les 50% (et peut-être plus?)

Le clivage est désormais très net entre un appareil conservateur qui ne veut rien lâcher et une base militante qui aspire au changement. Les méthodes utilisées pour faire obstacle à cette volonté ne peuvent qu'en conforter la légitimité aujourd’hui et demain l'ampleur!

Au-delà de ce constat qui devra inspirer notre attitude dans les prochains jours, il faut dire et répéter que ce serait une défaite morale pour tous les socialistes que de valider un résultat grevé de tant d'incertitudes et probablement d'irrégularités. On ne rénovera pas le Parti socialiste avec 42 voix de majorité, certes. Mais on peut encore moins faire obstacle à cette rénovation avec une marge aussi faible.

Je connais et respecte Martine Aubry : elle a trop conscience de ses devoirs à l'égard du parti pour accepter d'être couronnée dans de telles conditions. Son défaut de légitimité ne lui permettra pas de diriger le parti. Non en raison d'une minorité puissante et motivée, mais parce que ses propres et encombrants alliés veulent une direction faible. Affaiblir la Première secrétaire leur permet de poursuivre leurs opérations qui visent rien moins qu'a entretenir le chaos pour en appeler demain a leur homme providentiel, Fabius ou DSK.

Notre parti vit encore à l'âge de pierre de la démocratie : un recomptage des votes est rendu impossible semble t-il par l'absence de procès-verbal, la non conservation des bulletins, etc. La Floride de Bush apparaît en comparaison comme un modèle d'organisation et de transparence démocratique. C'est la raison pour laquelle il n'existe d'autre issue que de revoter dans des conditions qu'il faudra rendre partout indiscutables. Le parti n'a pas besoin d'un syndic de copropriétaires mais d'une direction renouvelée, d'une véritable équipe qui fasse de la politique à gauche un sport plus proche du rugby (un sport de voyous pratiqué par des gentlemen selon la définition courante) que du football (qui, pour ses détracteurs relève de la définition inverse).

Gaetan Gorce

Résultats du deuxième tour

Haute Saône:
Ségolène: 202
Aubry: 225

France:
Martine Aubry l'emporte de 42 voix soit 50,02% alors qu'on nous annonçait 71% contre Ségolène.

Petit cours de maths:
25+25+18=50,02, bien joué Martine

pour obtenir les résultats par fédé, cliquer ici

vendredi 21 novembre 2008

Résultats

En Haute-Saône, le résultat du vote national donne:
Martine Aubry: 179 soit 41,1% (rappel motion A+D=243)
Benoît Hamon: 82 soit 18,8% (rappel motion C=59)
Ségolène Royal: 174 soit 40% (appel motion E=120)

Rappel:
au PS 25+25=35; 29+0=41 et 18+0=23

mercredi 19 novembre 2008

contrat de gouvernance avec les militants socialistes

L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes
avec Ségolène Royal
NOTRE CONTRAT DE GOUVERNANCE
AVEC LES MILITANTS SOCIALISTES

Le PS est la maison commune de tous les socialistes. Et c’est parce
que nous en sommes fiers, fiers de ce qu’il est, fiers de son héritage, fiers
de ses valeurs que nous voulons le transformer, comme il a su le faire tout
au long de son histoire.
Le Parti socialiste doit être, encore et toujours, aujourd’hui comme hier,
meilleur que la société qu’il prétend transformer. Dans ce but, nous
proposons à tous les militants un contrat de gouvernance, fondé sur le
respect et la transparence.
Nous défendrons trois principes
1. La collégialité : parce que nous voulons un travail collectif, parce que
nous refusons tout repli sectaire ou partisan, l’équipe de direction sera
l’équipe de tout le parti et de tous les socialistes. Elle fera appel à
tous les talents issus de toutes les motions et de toutes les
sensibilités.
2. L’engagement personnel : les membres de l’équipe de direction
prendront l’engagement de se consacrer pleinement à leur tâche.
3. La solidarité : parce que la capacité du Parti socialiste à être entendu
et son efficacité reposent sur le respect de la décision collective, la
plus grande liberté dans la discussion sera suivie de la plus grande
solidarité dans l’expression.

L’équipe s’engagera sur un programme de travail en sept points

1. La droite aggrave les effets d’une crise mondiale devant laquelle
l’Europe est pour l’heure impuissante. Nombreux sont celles et ceux -
personnes âgées, jeunes, salariés précarisés, responsables de PME -
qui vivent durement les conséquences de cette crise.
Nous devons leur prouver que le PS les défend. A partir d’un état des
lieux conduit dans toutes les fédérations, nous élaborerons un plan
d’urgence économique et social, porté, au Parlement et auprès
des Français, par une grande campagne nationale.

2. Parallèlement, nous proposerons un Forum global européen
associant le PSE, partis socialistes et progressistes, syndicats,
entrepreneurs, représentants des services publics, associations,
ONG, universitaires des vingt-sept Etats-membres de l’Union.
Tous ensemble, nous devrons élaborer une stratégie commune
européenne face à la crise. Nous préparerons ainsi de la manière la
plus unie possible les élections européennes de 2009, l’enjeu étant
de faire naître une majorité de gauche au Parlement européen.

3. Forts de ces nouvelles propositions, et parce que nous ne sommes
pas assez nombreux au Parti socialiste, nous lancerons une vaste
campagne d’adhésions. Nous le ferons en proposant aux militants
une cotisation modique qui n’exclue personne, ni les jeunes, ni les
chômeurs, ni les retraités, ni les salariés précaires.

4. Parce que l’orientation du Parti est d’abord l’affaire de tous les
militants, nous tiendrons une convention nationale sur la stratégie
d’alliances du PS et notamment sur la constitution d’une
coalition « Arc-en-ciel ». Elle servira d’acte fondateur à l’élaboration
d’un programme de gouvernement avec toutes les forces de la
gauche. Car notre méthode est claire : d’abord le rassemblement de
la gauche autour d’un contrat de gouvernement, ensuite la main
tendue à tous les démocrates pour battre la droite, sur la base de
notre projet et de nos valeurs.


5. Pour transformer notre Parti, nous organiserons une convention de
la rénovation. Seront remis à plat les modes de fonctionnement du
PS, son adaptation à la société de l’information, les nouveaux modes
de militantisme, ainsi que la question des primaires ouvertes pour la
désignation du candidat de la gauche à l’élection présidentielle.

6. Alors que la droite étrangle les territoires, nous organiserons, avec la
FNSER et les associations d’élus des Assises de l’innovation
territoriale. Nous mettrons en commun les bonnes pratiques, les
innovations des collectivités territoriales dirigées par les socialistes,
les nouveaux enjeux de la décentralisation. Ces assises permettront
de préparer les élections régionales et cantonales de 2010 et 2011.

7. Le PS doit retrouver sa fonction offensive dans la bataille idéologique
et, à tout moment, donner aux citoyens l'information pédagogique leur
permettant de devenir les analystes, non seulement de leur propre
situation, mais aussi des situations nationales et internationales. Nous
créerons l’université populaire de la connaissance, attirant à
nous intellectuels, chercheurs et universitaires. Nous le ferons
avec nos fédérations car celles-ci doivent désormais être placées au
cœur du Parti socialiste.

"Le vrai risque c'est l'immobilisme", affirme Ségolène Royal dans une interview au Monde

"Nous avons l'obligation de changer. Aujourd'hui, le vrai risque c'est l'immobilisme. Le PS est devant un choix crucial : se recroqueviller ou s'envoler, se refermer sur lui-même ou s'ouvrir au monde, s'étioler ou renaître en prenant le risque de créer un parti joyeux, métissé, créatif, constructif" affirme Ségolène Royal dans Le Monde à paraître ce mercredi (daté 20 novembre).

"Soit on choisit encore la pyramide immuable, le sommet et la base, ceux qui savent et ceux qui exécutent, soit on joue le collectif, le rassemblement et une gestion plus horizontale du parti" poursuit la présidente de Poitou-Charente, candidate au poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

Analysant ce qui s'est passé au congrès du PS à Reims, l'ex-candidate à la présidentielle estime : "Cela a été un jeu de poker menteur. En principe, le rassemblement se fait autour de la motion arrivée en tête. C'est la règle Mais parce que c'était moi et une nouvelle génération, ils ont refusé de s'y plier. Ils ont fait de ce congrès une question de personnes.

Au sujet de l'alliance avec le centre, Ségolène Royal soutient que "sur le fond (elle) ne renie rien." "Le parti doit s'ouvrir mais après avoir rassemblé toute la gauche. Aux militants qui s'inquiètent, je rappelle que j'ai été capable de rassembler toute la gauche au premier tour de la présidentielle et d'être présente au second avec le soutien d'Olivier Besancenot et Arlette Laguiller notamment" déclare la candidate au poste de François Hollande.

Interrogée sur les premières initiatives qu'elle prendrait si elle l'emporte jeudi dans le vote des militants, Ségolène Royal prévoit notamment de "réformer la gouvernance du parti : intégrer les nouvelles formes de militantisme, refonder notre outil internet pour permettre le développement des débats interactifs, créer une sorte de 'facebook' socialiste et attirer ainsi de nouveaux publics, mobiliser les jeunes des quartiers populaires, baisser le prix des cotisations et déclencher un mouvement d'adhésion, créer enfin l'université populaire de la connaissance, avec des antennes régionales." AP

lundi 17 novembre 2008

Profession de foi pour l'élection du Premier secrétaire national du Parti socialiste Jeudi 20 novembre 2008

Chèr-e-s camarades,


Au moment où la crise financière aggrave les souffrances, ici et dans le monde, la France attend les socialistes. Elle les appelle. Nous devons répondre, forts, déterminés, audacieux, vigoureux, énergiques.

La parole vous est aujourd'hui redonnée. Immense responsabilité, car c'est vous qui, par votre vote, allez forger l'unité du Parti socialiste et donc sa capacité à se faire entendre et à agir dans le tumulte.

Oui ou non voulons-nous ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?
Oui ou non voulons-nous bâtir ensemble le socialisme du XXIème siècle ?
Oui ou non, notre parti va-t-il s’ouvrir à toutes les diversités et devenir meilleur que la société qu’il prétend transformer ?
Oui ou non le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois va-t-il venir vers nous car nous aurons su lui redonner l’espoir ?

Notre avenir est à portée de main. A nous de le saisir. Nous avons les talents individuels. A nous de tisser le talent collectif.

Je veux mettre en valeur une nouvelle génération d'hommes et de femmes, de toutes origines et de tous les territoires. A nous de leur ouvrir les responsabilités et de demander aux anciennes générations d'être là et de leur transmettre l'expérience.
Vous savez que le Parti socialiste peut devenir un grand parti populaire. A nous d’accueillir toutes celles et ceux qui veulent combattre les dégâts du sarkozysme et construire un autre futur.

On nous a fait un procès intellectuellement déloyal sur la question des alliances. Pourtant notre motion est parfaitement claire : l'union de la gauche d'abord, la main tendue à tous les humanistes pour battre la droite, ensuite. Cette question sera soumise à une consultation directe des militants. Je m'y engage.

Vous savez que les jeunes des quartiers populaires et de toutes les couleurs sont massivement venus voter pour nous à l'élection présidentielle. Je les espère au Parti socialiste. A nous d'inventer de nouvelles formes de militantisme.

Les Français nous attendent. La gauche nous attend. La force d'être nous-mêmes et la force de changer dépendront de la force que par votre vote, chacune et chacun d’entre vous nous donnera jeudi prochain. Donnez-nous cette force et cette légitimité qui nous permettront de reprendre l'ouvrage, pour que tous les talents de toutes les motions se rassemblent pour combattre la droite, pour proposer et pour se faire entendre, ici, mais aussi en Europe et sur la scène internationale.

Je vous appelle toutes et tous à venir voter. Car aujourd’hui c’est vous, militantes et militants, qui détenez les clés de notre avenir commun et donc de celui de millions de citoyens qui nous attendent, parfois désespérément. C’est vous qui pouvez donner l’élan de la transformation. Alors, allons-y. Nous pouvons le faire. Nous devons le faire. Nous sommes les socialistes. Nous allons retrouver la fierté de l'être tous ensemble, unis et offensifs. Vous pouvez compter sur moi comme nous comptons sur vous.


Amitiés socialistes,


Ségolène Royal et Vincent Peillon, et toute l'équipe



www.fiersdetresocialistes.org


dimanche 16 novembre 2008

Ils ont sifflé Jaurès!

15 nov 2008 Par jean marie padovani

"Nous sommes le socialisme, levons-nous, vertu et courage, car nous rallumerons tous les soleils, toutes les étoiles du ciel, nous sommes les socialistes, il reste tant à faire, alors faisons-le, nous sommes les socialistes, tous ensemble". Jean Jaurès

Voilà ce qui arrive quand vous êtes invité à siffler une socialiste, quand votre place est acquise que pour servir les plans de mauvais perdants.

Voilà ce qui se passe lorsque la médiocrité nous gagne alors que nous devrions être tellement plus intelligents, tellement plus fraternels si nous voulons être respectés par les Français.

Tout ça pour donner l’impression à d’autres socialistes qu’il y avait une perdante et des gagnants.

Ils ont sifflés Jaurès mais ils ce sont sifflés eux même pour avoir accepter un rôle comme dans un public de plateau télé.

Ce comble du ridicule ils n’en auront conscience que plus tard, lorsqu’une fois rentrés chez eux ils comprendront qu’ils se sont comportés comme des imbéciles.

Nous les militants qui soutenons Ségolène Royal jamais ont ne nous a demandé de siffler quiconque parce que si l’on veut porter le changement on se doit de se respecter les uns les autres et de ne plus user des vielles ficelles de congrès.

Evidemment, ceux qui sont les organisateurs de ces piteuses manipulations ne se sont pas risqués de siffler Jaurès mais ils ont acceptés sans broncher que leurs supporters le fassent.

La meilleure leçon sera celle que leur infligera Jeudi la majorité des militants, nous leur apprendront le respect par les urnes comme nous délivrerons la France de ce pouvoir médiocre en 2012 avec Ségolène Royal et tous les socialistes.

http://www.segoleneroyal2007.net/article-24791746.html

samedi 15 novembre 2008

Ségolène Royal confirme sa candidature au poste de premier secrétaire

Vendredi soir, Manuel Valls a mis fin au faux suspense qui courait depuis le 6 novembre : Ségolène Royal sera bien candidate au poste de premier secrétaire. A la sortie de l’assemblée générale de la motion E, celle de Royal, il a confirmé qu’elle proposerait également la candidature de Vincent Peillon au poste de premier secrétaire délégué. Une double candidature qui lui permet d’incarner la “rénovation”et le “respect du vote des militants”, assure Valls. “Mais nous continuons à nous adresser aux autres motions”, a-t-il assuré, en prévenant : “Ce congrès ne peut être une addition de conciliabules, il faut que la clarté s’impose”.

Le poste de premier secrétaire délégué serait créé pour l’occasion : Ségolène Royal, si elle est élue, déléguerait la gestion du quotidien du parti à Peillon.

Les partisans de Royal misent sur le fait que tant les militants que les cadres du parti devront se ranger derrière elle, compte tenu du vote des militants (qui ont placé la motion Royal en tête avec 29 % des voix). Le puissant patron de la fédération des Bouches du Rhône, Jean-Noël Guérini, soutien de Royal, assurait ainsi que “les cadres du parti, les élus ne sont rien sans les militants” et qu’“ils sauront être pragmatiques”. Autrement dit : une majorité devra se faire “naturellement” autour de Ségolène Royal. “Elle a la légitimité du vote du 6 novembre sur les motions, elle aura certainement celle du vote des militants sur le premier secrétaire le 20 novembre”, assure Dominique Bertinotti, maire du 4e à Paris et proche de la présidente de Poitou-Charentes.

L’annonce de la candidature de Ségolène Royal est d’autant plus importante qu’au même moment, Michel Sapin annonçait que les partisans de Bertrand Delanoë ont décidé… de ne rien décider. Le maire de Paris et ses partisans continuent de discuter avec les motions de Martine Aubry et Benoît Hamon mais ne soutiendront ni l’un, ni l’autre. Et posent leurs conditions : le regroupement devrait se faire sur le contenu du texte de la motion de Delanoë, et si les autres motions acceptent un candidat au poste de premier secrétaire issu de la motion de Delanoë. Deux noms circulent : celui de Pierre Moscovici et celui d’Harlem Désir, bras droit du maire de Paris.

Mais la proposition ne devrait pas satisfaire les partisans des motions Aubry et Hamon pour qui un candidat issu du camp Delanoë est tout sauf un candidat de rassemblement. Une candidature Aubry, soutenue par la gauche du parti, semble de plus en plus probable. Mais un duel Royal-Aubry laisserait à l’écart les partisans du maire de Paris.

La partie de Reims est loin d’être jouée, et le sort du Parti socialiste pourrait bien être remis à plus tard, avec le vote des militants. A la tribune, vendredi après-midi, François Hollande a assuré qu’“il n’y a pas de victoire possible en 2012 sans un parti socialiste fort, convaincant et uni”. Et d’insister : “Soyons donc unis.”

Nabil Wakim, en direct du Congrès de Reims du Parti socialiste

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