Bercy cuisine une hausse de 6 % des tarifs du gaz
SERVICE Economie
QUOTIDIEN LIBERATION: samedi 15 décembre 2007
Gaz de France a demandé au gouvernement une hausse des tarifs réglementés du gaz de l’ordre de 6 % (Libération du 6 décembre). La réponse devrait tomber d’ici au 1er janvier, mais il semble d’ores et déjà acquis que les pouvoirs publics, après un an et demi de gel de ces tarifs, répondront favorablement à cette requête. «On est coincé entre notre rôle d’Etat actionnaire et notre rôle de régulateur des prix de l’énergie», confiait-on vendredi au ministère de l’Economie. Pour préparer les esprits à cette hausse, dont l’évocation avait provoqué la polémique au sein de l’opposition et des syndicats, le gouvernement affûte ses arguments. Une demande de l’ordre de 6 % est «un ordre de grandeur cohérent», a fait savoir une source proche de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). En effet, «les prix d’achat du gaz sur les marchés internationaux ont sensiblement progressé dans le sillage de ceux du pétrole», note-t-on à Bercy. GDF est tributaire des cours du pétrole : il importe l’essentiel de son gaz par des contrats à long terme, dont les prix sont indexés sur les produits pétroliers.
Gaz de France a demandé au gouvernement une hausse des tarifs réglementés du gaz de l’ordre de 6 % (Libération du 6 décembre). La réponse devrait tomber d’ici au 1er janvier, mais il semble d’ores et déjà acquis que les pouvoirs publics, après un an et demi de gel de ces tarifs, répondront favorablement à cette requête. «On est coincé entre notre rôle d’Etat actionnaire et notre rôle de régulateur des prix de l’énergie», confiait-on vendredi au ministère de l’Economie. Pour préparer les esprits à cette hausse, dont l’évocation avait provoqué la polémique au sein de l’opposition et des syndicats, le gouvernement affûte ses arguments. Une demande de l’ordre de 6 % est «un ordre de grandeur cohérent», a fait savoir une source proche de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). En effet, «les prix d’achat du gaz sur les marchés internationaux ont sensiblement progressé dans le sillage de ceux du pétrole», note-t-on à Bercy. GDF est tributaire des cours du pétrole : il importe l’essentiel de son gaz par des contrats à long terme, dont les prix sont indexés sur les produits pétroliers.
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