mercredi 19 novembre 2008

contrat de gouvernance avec les militants socialistes

L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes
avec Ségolène Royal
NOTRE CONTRAT DE GOUVERNANCE
AVEC LES MILITANTS SOCIALISTES

Le PS est la maison commune de tous les socialistes. Et c’est parce
que nous en sommes fiers, fiers de ce qu’il est, fiers de son héritage, fiers
de ses valeurs que nous voulons le transformer, comme il a su le faire tout
au long de son histoire.
Le Parti socialiste doit être, encore et toujours, aujourd’hui comme hier,
meilleur que la société qu’il prétend transformer. Dans ce but, nous
proposons à tous les militants un contrat de gouvernance, fondé sur le
respect et la transparence.
Nous défendrons trois principes
1. La collégialité : parce que nous voulons un travail collectif, parce que
nous refusons tout repli sectaire ou partisan, l’équipe de direction sera
l’équipe de tout le parti et de tous les socialistes. Elle fera appel à
tous les talents issus de toutes les motions et de toutes les
sensibilités.
2. L’engagement personnel : les membres de l’équipe de direction
prendront l’engagement de se consacrer pleinement à leur tâche.
3. La solidarité : parce que la capacité du Parti socialiste à être entendu
et son efficacité reposent sur le respect de la décision collective, la
plus grande liberté dans la discussion sera suivie de la plus grande
solidarité dans l’expression.

L’équipe s’engagera sur un programme de travail en sept points

1. La droite aggrave les effets d’une crise mondiale devant laquelle
l’Europe est pour l’heure impuissante. Nombreux sont celles et ceux -
personnes âgées, jeunes, salariés précarisés, responsables de PME -
qui vivent durement les conséquences de cette crise.
Nous devons leur prouver que le PS les défend. A partir d’un état des
lieux conduit dans toutes les fédérations, nous élaborerons un plan
d’urgence économique et social, porté, au Parlement et auprès
des Français, par une grande campagne nationale.

2. Parallèlement, nous proposerons un Forum global européen
associant le PSE, partis socialistes et progressistes, syndicats,
entrepreneurs, représentants des services publics, associations,
ONG, universitaires des vingt-sept Etats-membres de l’Union.
Tous ensemble, nous devrons élaborer une stratégie commune
européenne face à la crise. Nous préparerons ainsi de la manière la
plus unie possible les élections européennes de 2009, l’enjeu étant
de faire naître une majorité de gauche au Parlement européen.

3. Forts de ces nouvelles propositions, et parce que nous ne sommes
pas assez nombreux au Parti socialiste, nous lancerons une vaste
campagne d’adhésions. Nous le ferons en proposant aux militants
une cotisation modique qui n’exclue personne, ni les jeunes, ni les
chômeurs, ni les retraités, ni les salariés précaires.

4. Parce que l’orientation du Parti est d’abord l’affaire de tous les
militants, nous tiendrons une convention nationale sur la stratégie
d’alliances du PS et notamment sur la constitution d’une
coalition « Arc-en-ciel ». Elle servira d’acte fondateur à l’élaboration
d’un programme de gouvernement avec toutes les forces de la
gauche. Car notre méthode est claire : d’abord le rassemblement de
la gauche autour d’un contrat de gouvernement, ensuite la main
tendue à tous les démocrates pour battre la droite, sur la base de
notre projet et de nos valeurs.


5. Pour transformer notre Parti, nous organiserons une convention de
la rénovation. Seront remis à plat les modes de fonctionnement du
PS, son adaptation à la société de l’information, les nouveaux modes
de militantisme, ainsi que la question des primaires ouvertes pour la
désignation du candidat de la gauche à l’élection présidentielle.

6. Alors que la droite étrangle les territoires, nous organiserons, avec la
FNSER et les associations d’élus des Assises de l’innovation
territoriale. Nous mettrons en commun les bonnes pratiques, les
innovations des collectivités territoriales dirigées par les socialistes,
les nouveaux enjeux de la décentralisation. Ces assises permettront
de préparer les élections régionales et cantonales de 2010 et 2011.

7. Le PS doit retrouver sa fonction offensive dans la bataille idéologique
et, à tout moment, donner aux citoyens l'information pédagogique leur
permettant de devenir les analystes, non seulement de leur propre
situation, mais aussi des situations nationales et internationales. Nous
créerons l’université populaire de la connaissance, attirant à
nous intellectuels, chercheurs et universitaires. Nous le ferons
avec nos fédérations car celles-ci doivent désormais être placées au
cœur du Parti socialiste.

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